Barry White, né 12 septembre 1944 à Galveston, Etats Unis. Décèdé le 04 juillet 2003.
Depuis un quart de siècle Barry White c'est mis au service des amateurs de Soul Music.
Dans les années 60, les producteurs comme Holland-Dozier-Holland (faiseur de tubes des Supremes) ont inspirés ce texan dont la première envie a été de produire un groupe entièrement féminin, d'écrire et de faire les arrangements de ce groupe. Ambition réalisée avec le succès de Love Unlimited, groupe de trois filles dont sa future femme, Glodean.
En 1972, le premier album des Love Unlimited, From a Girl's Point of View We Give to You, devient disque d'or aux États Unis.
Après la réussite de son groupe, avec la voix que l'on sait, son entourage pousse Barry White à se lancer dans une carrière solo.
Son premier album, I've Got So Much to Give, devient lui aussi très rapidement disque d'or et utilisant à bon escient toute cette presse positive, Barry White décide de mettre en oeuvre son rêve, écrire et produire des compositions de Soul Music pour un grand orchestre.
Malgré les réticences de la 20th Century Fox, sa maison de disque, le Love Unlimited Orchestra et ses 40 musiciens sort son premier album Rhapsody in White en 1974. Disque d'or , le Love's Theme extrait de cet album atteint le sommet du Bilboard.
L'imposant baryton enchaîne les albums, avec de nombreux disques d'or, Stone gon', Just another way to say I love you, Barry White sings for someone you love, The man, You're the First, the Last, My Everything (son second single a atteindre la première place du Bilboard).
A la fin des années 70 Barry White a réalisé 22 albums et surfé sur les hit-parades avec de nombreux titres comme Let the music play ou Can't get enough of your love, babe.
Alors que le disco impose de nouvelles sonorités, Barry White opère le virage associant Soul et Rap dans des compositions plus Dance.
Il retrouve le succès au milieu des années 80 avec des titres comme Sho You Right et Change.
Le dernier album de Barry White est sorti fin 99.
La grande musique noire a toujours été un poing levé, à la fois à l'égard des conditions socio-économiques au sein desquelles elle a pris forme, mais aussi comme relais de diffusion vindicatif de vibrations inédites.
Fier et vibrant, ce poing levé revêt des formes multiples. La trompette euphorique de Louis Armstrong dans les bordels de La Nouvelle-Orléans, les arrangements géniaux de Dave Bartholomew ou la batterie fougueuse d'Earl Palmer dans l'unique studio de la ville, la voix surpuissante d'Howlin'Wolf sur les ondes d'une radio de West Memphis, la guitare prométhéenne de MuddyWaters dans un club du Southside de Chicago, la basse d'airain de James Jamerson dans " la fosse aux serpents " du studio Motown de Detroit ou deux platines reliées artisanalement entre elles par Kool Herc dans un parc du Bronx, sont autant de manifestes musicaux d'une grandeur jamais démentie.
Loin d'être lisse et uniforme, cette grande fresque murale aux cent dix nuances de noir offre des aspérités lumineuses à ceux qui la parcourent.
La sélection de Philippe Robert propose un " regard sur le passé à travers le présent " de la musique noire.